Association de jeux de société à Ferrière-la-Petite

Deuxième semaine des Coty d’Or.

Aujourd’hui, je vous mets en ligne l’interview de Benjamin qui présente Iki et la mienne avec Everdell.

Qu’est ce que vous aimez dans le jeu ?

Benjamin : Je pense que c’est avant tout l’évasion du quotidien, c’est un peu ce que je recherche dans toutes mes passions. Le fait de partir dans un univers, de réfléchir à des stratégies et se changer les idées, en général, avec des gens.

Sylvain : J’adore les jeux où tu construis un moteur (surtout les deckbuildings) parce que c’est tellement réjouissant de voir que ce que tu mets en place fonctionne bien. En plus, ce sont souvent des jeux très fluides dans lesquels tu as très peu d’actions et où les tours se succèdent très rapidement, ce que j’apprécie beaucoup également. Il faut aussi que les règles du jeu soient simples (parce que sinon j’en oublie une ou deux) et qu’on puisse vite se mettre à jouer.

Pourquoi avez-vous choisi le jeu que vous présentez pour les Coty d’Or ?

Benjamin : J’ai choisi Iki parce que tout d’abord la thématique du jeu me plaisait beaucoup (j’ai une affinité avec le Japon), des très bonnes critiques sur le jeu et l’envie de tester ce jeu avec les gens de l’asso pour voir ce qu’il avait dans le ventre.

Sylvain : J’adore la direction artistique d’Everdell, je le trouve vraiment magnifique. Le problème c’est que je suis capable d’acheter un jeu juste parce que je le trouve beau sans vraiment savoir ce qu’il vaut vraiment (Naruto est un très bon exemple pour ça, Benjamin et Jonathan pourront confirmer) du coup j’ai aussi choisi Everdell parce que les retours du monde ludique étaient excellents et qu’en le testant avec Annabelle il rentrait dans les critères « fluide, rapide et facile à expliquer, en français, assez profond pour plaire à un maximum de joueur ».

Merci à Benjamin d’avoir réduit sa pause du midi pour répondre à mes questions.

On se voit vendredi !

Cette semaine, pour la deuxième séance des Coty d’Or, c’est au tour d’Iki et d’Everdell d’être présentés.

Grégor, Vincent et Benjamin réalisent un voyage dans le temps et l’espace à Edo au XVII siècle au Japon. Tous incarnent un Oyakata, un bienfaiteur qui va chercher à enrichir une des plus grandes rues commerçantes de la ville pour accumuler de l’Iki (les points de victoire dans le jeu). Les joueurs vont pouvoir acquérir des personnages grâce à leurs kobuns (les ouvriers), récupérer du poisson, des blagues à tabac et des pipes, construire des bâtiments qui leur permettront de gagner de l’Iki. On est tout d’abord un peu submergé par les choix qui s’offrent à nous, difficile d’établir une stratégie sur le long terme tant les cartes et les objets proposés à chaque saison renouvellent les stratégies pour marquer des points. La partie se termine sur une victoire de Grégor, suivi de très près par Vincent et Benjamin.

A côté, Jonathan, Florent et moi partons dans la forêt pour construire notre ville afin d’y accueillir les différentes créatures des bois. Comme dans Iki, on est un peu perdu au début, on se demande ce qu’on va bien pouvoir faire sans aucune ressource et avec seulement deux pauvres ouvriers à placer. Mais petit à petit le moteur se construit, les cartes s’accumulent dans la ville et on arrive vite à la fin de partie. Petit regret tout de même, cette p…asse de reine qui n’a jamais voulu montrer le bout de son museau alors qu’elle était bien attendue !!

Ayant fini plus tôt que les autres, nous terminons la soirée avec Mots malins, petit jeu très sympa dans lequel il faut faire deviner des cartes-coordonnées en s’aidant des mots repères pour les lignes et les colonnes (Vétérinaire pour faire deviner la case A3 qui correspond à Ours ligne 3 – Docteur colonne A). Mon explication est un peu bancale mais le jeu est vraiment très fun.

Voilà pour la semaine.

Merci à Benjamin pour son résumé et à Jonathan pour les photos.

On se retrouve vendredi prochain.

D’ici là portez vous bien et que René Coty soit avec vous.

La chanson de la semaine est un conseil à nous pauvres joueurs perdus devant tant de choix : dans ces cas-là, il faut faire comme …

Dans le cadre des Coty d’Or, je vous propose de découvrir un peu plus les joueurs de l’association, ce qu’ils aiment dans le jeu et les raisons du choix de leur jeu proposé.

Cette semaine, c’est Aurore avec Dinner in Paris et Vincent avec Aventura the card game qui s’y collent.

Qu’est-ce que vous aimez dans le jeu ?

Aurore : Le bleu, j’adore le bleu dans le jeu. (Rires) C’est plus facile de dire ce que je n’aime pas : les jeux de traitrise, les jeux de bluff, j’arrive pas à bluffer, je ne sais pas mentir. J’aime bien les jeux de gestion, construire au fur et à mesure le jeu, construire des choses, faire évoluer le personnage. Les jeux où on monte petit à petit comme Clank.

Vincent : Moi j’aime tout. Je suis assez éclectique. J’aime beaucoup la coopération dans les jeux, bien plus que les jeux compétitifs. J’aime beaucoup aussi la narration et les jeux immersifs très thématiques dont le gameplay est associé au thème.

Pourquoi avez-vous choisi le jeu que vous présentez pour les Coty d’Or ?

Aurore : Déjà parce qu’il est très beau. Je l’ai vu présenté et je l’ai trouvé beau. Et puis, le jeu c’est la construction, gestion et évolution de restaurants, les faire grandir. C’est pour ça que j’ai bien aimé ce jeu.

Vincent : Pour plusieurs raisons. La première, je trouve que c’est un jeu qui mérite d’être sorti de l’ombre parce qu’il n’est pas très connu. La deuxième, c’est parce que c’est une grosse madeleine de Proust dans la mesure où c’est le jeu de rôle auquel je jouais quand j’étais jeune, on est dans l’univers en fait de ce jeu de rôle avec ce jeu de cartes. La troisième, c’est parce que c’est un jeu de cartes et j’adore les jeux de cartes et la quatrième, il est très immersif, très thématique et ça me plait beaucoup et en plus de ça il est coopératif.

Merci à Aurore et Vincent d'avoir ouvert le bal sans aucune préparation.

Vivement vendredi qu'on teste d'autres jeux :)